Chers
Amis
J’ai
pris la fonction de Président de l’Amicale en ce début d’année 2015, à la suite
du décès de Monsieur Guy DEFAIX.
Je
voudrais me présenter. Je suis le fils de Monsieur Charles DECOURTIL qui a
servi au 8e Zouaves sur le camp de Mourmelon le Grand de 1938 à 1940 à la 3e
Cie. J'ai 52 ans et travaille comme mécanicien au Ministère de la Défense comme
ouvrier d'Etat depuis 1983 sur le camp Militaire de Satory à Versailles
Mon
père est décédé en 2007 à 89 ans. J’ai dans mes souvenirs ses récits concernant
le 8e Zouaves sur les plages de Dunkerque en 1940 et sa vie de prisonnier de
guerre en Allemagne.
Il
était très attaché à son régiment et c'est pour lui que je veux m'investir dans
l'amicale.
La
seconde raison vient de mes recherches sur le 8e Régiment de
Zouaves, j’ai découvert un régiment exceptionnel qui était depuis sa création,
en 1914 jusqu’en 1962, la fierté de ses chefs.
En
consultant l’historique du 8e Zouaves, j’ai découvert une partie de
l’histoire de France que je ne connaissais pas où mal.
Pendant
la Grande Guerre, le 8e Régiment de Zouaves était déjà avec la Division Marocaine,
reconnu comme un régiment d’élite, il était envoyé très souvent dans les coups
durs. La liste impressionnante des Zouaves « Morts pour la France »
le prouve.
De
1919 à 1933, nous le trouvons en Algérie à Oran où il participera à la Guerre du RIF dans le nord du Maroc de
1925 à 1926 contre la République
Rifaines d'Abdelkrim. Il est dissous pour la 1ère fois en 1933.
De
retour en France, en 1934, le futur général DAME Pierre, alors colonel, va
remettre sur pied le 8e Zouaves à Mourmelon le Grand, afin qu’il
devienne un régiment professionnel avant l’heure, il va le former aux nouvelles
techniques de guerre.
En
septembre 1939, il est envoyé avec la 12e D.I.M du général JANSSEN sur la ligne de front dans le cadre de l’opération de la Sarre. Nous le
retrouvons de nouveau, toujours avec la 12e D.I.M, le 10 mai 1940, dès les premières heures de
l’attaque allemande en Belgique aux environs de Gembloux. Il disparaît sur les
plages de Dunkerque, fait prisonnier par les Allemands.
En
1945, il va renaître à partir du 7e bataillon F.F.I des Côtes du
Nord et du 5e bataillon F.F.I
d’Arles. Ces deux bataillons vont être envoyés en A.F.N, le 1er au
Maroc (Rabat- Ouezzane), le second en Algérie (Arzew). Il changera de
nombreuses fois de dénominations (8e ½ brigade de Zouaves) jusqu’à sa
dissolution en 1959.
Recréé
de nouveau en Algérie dans l’Oranais (Le
Telagh) début 1959, il participera au maintien de l’ordre avec son commando
295, jusqu’à la fin de « la guerre
d’Algérie » en 1962.
Nous
pouvons tous être fiers de tous ces
Zouaves qui ont servi la France.
Le
drapeau du 8e Zouaves est décoré
de la croix de guerre (7 palmes) et de la Légion d’Honneur pour ses
actes de bravoure pendant la Grande guerre.
Comment
ne pas s’investir pour faire perdurer la gloire de ce régiment et de le faire
connaître aux plus jeunes.
Je
me suis lancé à la suite de l'assemblée
dans une campagne d'adhésions auprès de mes contacts que j'avais eus pendant
mes recherches sur le 8e Zouaves. J'ai déjà reçu de nombreuses adhésions en
plus des fidèles de l'Amicale. J'en suis très heureux.
Anciens
et nouveaux adhérents, vous êtes les ambassadeurs de l'Amicale, je vous demande
de la faire connaître autour de vous, de la représenter à chaque occasion qui vous paraitra
nécessaire.
L'Amicale
a des adhérents dans toute la France et
j'aimerais beaucoup que dans chaque région, un de nous devienne le correspondant régional de l’Amicale.
Cela
est difficile pour beaucoup de se déplacer, vous pourrez ainsi vous rassembler,
vous retrouver de temps en temps et créer des liens entre vous.
Je
voudrais également que le bulletin de l'Amicale "le Vieux Chacal"
soit un lien entre nous tous. Chacun de
vous pourra participer à sa rédaction en nous envoyant des photos, des documents, des récits que nous
publierons avec un grand plaisir.
Jean-Pierre
DECOURTIL
184e Anniversaire
de la création des Zouaves
Cérémonies
du 15 mars 2015
Si
le 183e anniversaire de l'union des Zouaves se déroula sous un soleil
printanier, il n'en a pas été de même cette année. Temps froid, vent tout le
long de la route pour nous rendre à NAMPCEL.
Heureusement qu'il y avait le café et
les croissants qui nous attendaient.
Nous
voilà partis en convoi pour la 1ère étape, la stèle du 2e Zouaves de la Ferme
de QUENNEVIERES où les représentants
du 2e Zouaves y déposent une gerbe.
Nous
plions les drapeaux et telle une chenille géante, nous nous dirigeons par un
chemin à travers champs jusqu'à la Butte des Zouaves. Dépôt de gerbes et deux écoliers déposent deux bouquets, un à la plaque des 2e et 9e Zouaves,
tombés en ALGERIE et l'autre à la plaque des fusillés de la 2d Guerre Mondiale.
Les
drapeaux se forment en rang et partent pour le Jardin de la Mémoire des
Zouaves. Lever des couleurs et dépôt de gerbes. Allocution de M. Fabrice
d'ARANGO, maire de Moulin sous Touvent et du lieutenant colonel LEMMET,
président de l'Union des Zouaves.
Nous
replions les drapeaux et nous partons pour l'église de CARLEPONT où se déroule le service religieux. Pendant le sermon, le
prêtre fait allusion au recours déposé devant le tribunal administratif
d'Amiens, par le propriétaire d'une décharge adjacente au périmètre de
protection de la Butte des Zouaves, pour la faire déclasser et ainsi pouvoir
agrandir sa décharge.
A
la sortie de la messe, il pleut pour la dépose de gerbes au monument aux Morts
de CARLEPONT. Le 9e Zouaves dépose une gerbe devant la plaque qui est située
sur la face de l'église, qui rappelle que ce régiment a été formé sur ce lieu.
Pour
la dernière étape, les drapeaux se mettent en formation pour descendre jusqu'au
cimetière où le 4e Zouaves dépose une gerbe au carré militaire. Nous reprenons les voitures pour nous diriger
vers NAMPCEL où nous attendent un vin d'honneur et un repas bien mérité.
Nous
nous quittons après avoir chanté la Marche des Zouaves et le chant des
Africains en espérant tous nous revoir l'année prochaine en bonne santé.
Edouard
Robineau.
Situation
financière de l’Amicale.
Le
bureau a décidé de clôturer le compte CCP à la Banque Postale, les frais de
gestion étant trop important par rapport au peu d'argent déposé. En effet, le
solde était de 101.47 € au 29 janvier 2015. Le solde après paiement des frais
de gestion et clôture sera versé sur le compte de la caisse d'Epargne.
A
ce jour, je n'ai toujours pas accès aux comptes de la caisse d'Epargne , j'ai
rendez vous avec un conseiller début juin seulement.
Je
ne peux pas vous donner un état financier exact . cela sera fait dans le
prochain bulletin. Toutes les factures ont été réglés, sauf des gerbes payées
par l"UNZ.
Nous avons aujourd’hui seulement 49 adhésions,
alors que M. ROBINEAU avait envoyé 151 bulletins.
Je
vous remercie de vous mettre à jour de la cotisation 2015 au plus tôt. Vous
avez la possibilité de payer en deux fois, si vous le désirez (2 chèques).
Merci
également de nous informer si vous ne désirez plus être adhérent à l’Amicale et ne plus recevoir
le bulletin.
Les
adhérents qui ne seront pas à jour de cotisation 2015, seront radiés
automatiquement de l'amicale malheureusement.
J’aimerais
avoir votre avis sur plusieurs points.
·
Création
de section régionale (si une personne est intéressée pour tenir le rôle de correspondant).
·
Allumage
de la flamme du soldat inconnu, à Paris (si intéressé, me prévenir).
·
Versement
d’un don au Souvenir Français (le Souvenir Français entretient les sépultures de nos soldats morts pour la
France)
Nos Zouaves à l'honneur
ü Edouard
BOURNAUD a eu 101 ans en février 2015.
ü Raymond
ROGER a eu 100 ans en septembre 2014.(Mourmelon, 36/37 puis 39/40, 5e Cie, Chef
de Bataillon GASTAUD)
ü Léon
ACOT a eu 101 ans, le 28 octobre 2014 à Biarritz, (8e Zouaves, 1934,
Mourmelon le Grand, 3e bataillon - Chef de bataillon FROT).
Et
notre plus jeune
ü André BOUVET a eu 98 ans le 11 décembre 2014 (8e
Zouaves, 1937, Mourmelon le Grand, C.R.C)
Archives du 8e Zouaves
Voici
les cotes d’archives concernant le 8e
Zouaves que vous pouvez consulter au SHD
de Vincennes.
1914-1918 :
4 M 120
(historique) ; 26 N 842 /1 à 26 N 842
/5 - 2e Bataillon : 26 N843 /1 et 26
N843 / 2 (J.M.O)
1919-1933 et 1934-1940 :
1919-1933 et 1934-1940 :
34 N 248 et
34 N 249 - 12e D.I.M : 32 N 76
1945-1962 :
1945-1962 :
13 P 37
(bataillon F.F.I. des Côtes du Nord) – 7
U 397 et 7 U 398 (Maroc et Algérie) – Sous série 1 H (Algérie de 1945 à 1967).
Agenda 2015
·
15
mars -
Commémoration du 184e anniversaire de la création du Corps des Zouaves.
·
Du
23 au 31 mai – Exposition 75e anniversaire « Opération
dynamo » à Bray dunes .
·
25
mai - Commémorations à Coxyde (Belgique).
·
30
et 31 - Commémorations 12e D.I.M, Bray Dunes - Haubourdin – Fort des Dunes
(Leffrinckouhe).
·
7
juin - Commémoration à Temploux
·
27
juin - réunion et repas Amicale à Cossé le Vivien.
·
6 septembre
– Commémorations de la Bataille de la Marne – Mondement.
Prendre
contact, avec M. ROBINEAU, pour plus de renseignements
(tel : 01 45 91 06 38).
Avis de recherche
Je
souhaite collectionner tous les bulletins « le Vieux Chacal » pour enrichir
les archives de l’Amicale du 8e Zouaves. Merci de me contacter si vous
voulez les offrir à l’Amicale. Jean- Pierre
Decourtil.
In
MEMORIAM
Début janvier 2015, j'ai appris par la
famille de Louis BOULEAU, son décès.
Il aurait eu 99 ans en septembre 2015. Je lui avais souhaité les vœux de la
nouvelle année peu avant.
Il était adhérent à notre amicale
malgré qu'il ne soit pas Zouaves.
Appelé le 15 octobre 1937 au 106e R.I.
Muté le 15 février 1938 au 6e Escadron du Train dans la section de secrétaires
(dactylographe) d'état-major et affecté à Chalons sur Marne au Q.G de la 12e
D.I.M commandée par le Général JANSSEN.
Fait prisonnier en juin 1940 à
Dunkerque , il est transféré à Lille puis toujours à pied, en Hollande à
Terneuzen. Le 25 juin , il arrive au Stalag X A et est affecté à un Kommando de
travail.
Après cinq ans de captivité , il est
libéré le 2 Mai 1945 par les forces britanniques et rapatrié le 25 mai 1945. Il
avait effectué des recherches sur le drapeau du 8e Zouaves (nous retrouverons
les résultats de ses recherches dans le prochain bulletin).
Le retour du "Vieux
Chacal" nous a appris le décès de
notre contrôleur aux comptes Pierre
CLAVIER. Il serait décédé quelques jours avant Noël 2014. Pierre s'était
engagé à 18 ans en 1938 au 8e Zouaves à Mourmelon Le Grand. Il avait fait la
campagne en mai 1940 en Belgique et fait prisonnier à Bray Dunes avec beaucoup
de ses camarades.
Fin décembre, un appel téléphonique
d'André AUBRY nous apprenait le décès d’Henri HESTEAU. Il aurait eu 100 ans le 28 juin 2015.
Incorporé en octobre 1936 au 8e
Zouaves au camp de Mourmelon, libéré fin septembre 38, après avoir fait 15
jours de rab, suite au bluff d’Hitler
lors des accords de Munich. Il est rappelé en mars 1939 pour une période
indéterminée.
Monsieur HESTEAU avait écrit le récit de son évasion dans le Vieux
Chacal, il y a quelques années.
Lors de la grande offensive allemande
déclenchée le 10 mai 1940, le 8e Zouaves était en repos à LOUVROIL (Nord).
Chauffeur de camion au 1er bataillon avec mon Latil, nous arrivions tard dans
la nuit aux portes de NAMUR. Ce fut alors la retraite, avec les décrochages et
les combats d'arrière-garde. Les camions n'étant plus utiles dans ce genre
d'affrontement, tout le train-auto du 1er bataillon, soit une vingtaine de
camions, remonta vers la mer et s'installa à MALO-LES-BAINS en attendant notre
régiment que nous avions quitté à VALENCIENNES et qui, à pied, et en livrant
combat, espérait le salut avec la mer et un embarquement facultatif.
Occupant une belle villa du front de
mer de MALO-LES-BAINS, nous avons assisté à l'embarquement dramatique, sous les
Stukas, de l'armée anglaise et d'une partie de l'armée française. Puis, ce qui
restait du 8e Zouaves, après un sérieux accrochage à LILLE, arriva pour prendre
position à BRAY-DUNES et ce, jusqu'au soir du 3 juin où nous décrochions afin
de nous replier sur les plages de DUNKERQUE. La nasse s'étant refermée, nous fûmes
faits prisonniers le 4 juin 1940 au matin.
Une bonne partie du 8e Zouaves a été
regroupée au Stalag VI C à Vreden. Quelques jours après notre arrivée au
camp, un Alsacien, servant d'interprète, nous fit part de la constitution d'un
Kommando pour aller travailler dans des fermes. Aussitôt, 30 Zouaves affamés
furent volontaires et c'est ainsi que nous sommes arrivés à VREDEN pour former
le " Kommando 198 ", un endroit privilégié pour un futur candidat à
l'évasion, en raison de la situation pas très éloignée de la Hollande au
nord-ouest de l'Allemagne.
Le 4 juin 1942, avec Louis GUILLOT dit
" P'tit Louis et trois sous-officiers
de carrière du 8e Zouaves (Lucien COIZY de Trépail (Marne), Désiré GODITIABOIS
et son beau-frère Victor DELTOUR tous deux de Tourcoing), nous tentons la
belle. Peu de temps après pour éviter de se faire repérer, nous nous séparons.
Les trois sous-officiers partent de leur côté mais se font reprendre en
Hollande.
Après la traversée de la Hollande et de
la Belgique, nous arrivons à Paris, puis direction Dijon et ensuite Chalon sur
Saône où un passeur nous fait passer en zone libre. Nous nous sommes présentés
à la gendarmerie de Saint Rémy, première ville libre, qui nous a dirigés sur
Bourg en Bresse où nous étions provisoirement démobilisés.
Le gouvernement de Vichy offrait aux
évadés qui le désiraient, un séjour de 3 semaines pour remise en forme à
Bagnères de Luchon, dans un hôtel affecté spécialement pour les évadés de la
zone occupée.
Le séjour terminé, nous devions nous
faire démobiliser définitivement à Toulouse.
Un peu d'histoire
Il y a 100 ans, le 8e Zouaves (Division
Marocaine) est envoyé dans l’Artois au nord d’Arras (Mont Saint Eloy –
Neuville Saint Vaast), il est sous les
ordres du LCL MODELON et du général PETAIN, commandant le 33e
C.A.
Champagne « Sillery » (février
- avril 1915)
Les 7 et 8 février, le 8e
Zouaves arrive dans la région de Reims, la 2e brigade étant ramenée
aux côtés de la première, pour reformer la division Marocaine. Les bataillons,
après quelques jours de repos et de réorganisation reprennent leur ancien
secteur de Sillery qu’ils ont quitté le 10 novembre 1914, entre le bois des
Zouaves et le fort de La Pompelle. Les mois de mars et d’avril s’écoulent dans
un calme complet qu’interrompent par instants des duels d’artillerie sans
violence. Le
21 avril, le 8e Zouaves est relevé et rejoint les flancs de la montagne de Reims.
Bataille d’Artois (9 mai -16 juin
1915)
Trois dates célèbres pour le 8e
zouaves! Le 9 mai la victoire le toucha de son aile. Pétain commandait. Les
canons sonnaient fort dans l'air clair du matin. Les Zouaves sont en réserve. A
10 heures, l'attaque. à 11 heures, les tirailleurs sont à la côte 140. A midi les Zouaves sont
à la grande route d'Arras. Les renforts allemands arrivent de toutes parts. Ils
contre attaquent. Les Zouaves fauchent ces contre-attaques de leur feux, puis
contre attaquent eux-mêmes au son du clairon. Ils sont très en pointe sur le
reste de la ligne, au petit chemin creux, depuis fameux, sous le nom de chemin
des Zouaves, qui va de Souchez à Neuville Saint Vaast. Le 11 mai, la bataille
reprend. Il faut prendre la côte 140.
L 'attaque partira de chemin creux à 14 heures. Pris de
flanc par les feux de mitrailleuses et de 77, d'une violence inouïe, les
Zouaves sont fauchés, mais ils tiendront tant qu'on voudra.
1ère Citation : 8 septembre 1915, de la Xe armée :
Le 16 juin, sous les ordres du
lieutenant-colonel MODELON, a brillamment enlevé à la baïonnette, quatre lignes
de tranchées allemandes, et s’y est maintenu, malgré les violentes
contre-attaques de l’ennemi, sous un feu intense d’artillerie et de
mitrailleuses. Alerté dans son cantonnement de repos, pour reprendre ces mêmes
tranchées perdues, s’en est de nouveau emparé le 12 juin, par une charge à la
baïonnette menée avec un élan remarquable.
Champagne (septembre – octobre 1915)
Sera-ce pour cette fois? Les troupes
sont nombreuses dans les bois de sapins de la champagne pouilleuse. La
préparation d'artillerie dure trois jours. L'artillerie de tranchée travaille
déjà fort. Le 8e Zouaves est près de bois Sabot, en face de la butte de Souain.
Les longs boyaux s'allongent dans la craie blanche. Le 25 septembre, à 9h15,
sous un ciel brumeux, par une pluie fine, le 8e Zouaves s'élance, 3e bataillon
en tête. Il faut tourner le bois Sabot. Une heure après, le bois était à nous
avec des prisonniers, des canons, du matériel. Mais à la butte de Souain, les
allemands ont une seconde position intacte que l'artillerie n'a pas détruite.
Toutes les attaques viennent se briser sur les réseaux de fils de fer. L'ennemi
contre-attaque en vain. Les morceaux de France que les Zouaves
du 8e ont reconquis, ils les gardent.
(Extrait de l’Historique du 8e
Zouaves)
Il y a 70 ans,
Il est créé à la date du 1er décembre 1944, un bataillon de sécurité dans les Côtes du Nord, cette formation
prend la dénomination suivante. « Bataillon de Sécurité des Côtes du Nord »
Le
Bataillon de Sécurité des Côtes du Nord créé par procès-verbal n°55, en date du
1 décembre 1944 prend la dénomination, à compter du 1 février 1945 de « 1er bataillon
du 8e Régiment de Zouaves » en exécution de la D.M n°1331 EMGG/I du 4
février 1945.
Le
1er Février 1945, par D.M 1331 EMGG/1 du 4/02/1945, le 5/15 de la 1/2 brigade Rhône Durance est désigné à partir en AFN
et prendra l'appellation de « 2e bataillon du 8e Zouaves ».
Le
1er bataillon est commandé par le chef de bataillon HEURTIER Constant, puis par le
chef de bataillon GALABRU.
Le 2e
bataillon est commandé par le capitaine
VIAL Eugène, puis par le chef de bataillon HENRY Paul.
Le 8e régiment de Zouaves
est reconstitué à deux bataillons destinés
à l’Afrique du Nord.
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